Hayden Besswood s’inscrit dans une pop psychédélique influencée par la néo-folk d’Andy Shauf, le home-made de Tame Impala et les bricoles de Forever Pavot. Des chansons ; une suite d’accord au piano, à la guitare, où une voix mélodique se pose, le tout lié par des ambiances synthétiques venant illustrer les tracas du jeune homme en y ajoutant une pointe de psychédélisme. Il partage, ces expériences de jeune adulte, de ses premiers amours, de la complexité des relations sociales et de ces introspections.
Un croisement entre la rue du rock et celle de la poésie. C’est une voix éraillée qui crie comme elle murmure sur les mélodies d’une guitare que l’on caresse. C’est le battement d’un coeur qu’un duo basse-batterie interprètent de mille façons. C’est une musique qui n’existe que par un silence. C’est, et c’est ainsi. C’est Rimbaud IV !
ROBY, formation nantaise, ouvrira pour la première fois son répertoire énergique aux yeux et aux oreilles du public. Dans la mouvance de la nouvelle scène post-rock britannique tels que Fontaines DC ou Shame, ROBY propose un rock électrique teinté de riffs puissants et de mélodies chaleureuses.
Sur des textes en anglais comme en français, la pop d’Altesse emprunte au hip-hop actuel sa frontalité insolente, au R’n’B ses mélodies recherchées et à l’électro son efficacité viscérale. On y retrouve une certaine sensualité rétro-futuriste qui n’est pas sans rappeler quelque The Weeknd mais derrière les paillettes et les néons, à la manière d’un certain Post Malone, gronde au sein de ce jeune trio, une fougue profondément organique. Presque rock.