Après Regine, ep-hommage aux reines ayant bien vécu, Bison Bisou sort "Bodysick", son premier album né pour briser des cœurs, te faire perdre le contrôle, et la tête.
Elevé au grand air des centrales nucléaires et au vacarme des aciéries post-textiles, le groupe n'a renié ni ses premières amours ni l'énergie qu'on lui connait, et a appris à écouter son corps. Revenant avec sous le bras ce disque au travers duquel il se reflète : impulsif, naïf et jouissif; dissonances, bruits et larsens comme autant de sextos susurrés.
Foncer droit devant, la tête dans le guidon, c’est le quotidien de Parlor Snakes. La scène, encore la scène, toujours la scène. Toujours bouffer du bitume, donc. Toujours chercher à convaincre de nouvelles têtes, de nouveaux disciples.
À défaut de savoir de quoi demain sera fait mais avec d’autres dates et un troisième album en ligne de mire, et surtout avec l’acharnement de ceux qui y croient coûte que coûte, Parlor Snakes mord (dans l’adversité), se faufile entre les embûches, prêt à faire sa mue sans jamais se trahir. Il s’est déjà tracé son chemin et entend bien continuer.
Avec leur Surf Pop ouverte à tous les horizons, les soleils aveugles semblent être tombés dans la réverb magique quand ils étaient petits. Après trois tournées US et un album à venir produit par Charles Rowell (Crocodiles), on ne sait plus très bien s'ils sont des Pays de Loire ou de Californie.