"Au départ il n’y avait rien. On ne se connaissait pas, on s’est rencontrées pour monter le groupe. Pas de nom, pas de compos. On s’est enfermées dans des studios et on y a écrit nos premiers morceaux, ensemble. C’est un processus qu’on n’a jamais lâché´ depuis. On a fait des concerts aussi vite qu’on a pu, parce que faire des concerts c’est ce qu’on aime. Y avait personne, puis au fur et à mesure y avait un peu moins personne. On est encore intrigue´es de voir notre nom grossir sur les programmations. D’entendre les gens chanter des paroles que nous me^me on oublie parfois. Faire la musique qui nous plait, avec les personnes qu’on aime, et arriver à partager c¸a avec des gens qui la comprennent, c’est e´trange comme sensation. C’est enivrant. On vibre pour ces moments la`.
Puis le silence. Arreter les concerts pendant de longs mois pour preparer la suite.
Enfin, l’arrive´e de cet album, le retour des concerts. Recommencer a` tout donner. Jusqu’à en perdre le souffle. L’e´quilibre. La raison. Crier. Danser. Rire et pleurer. Voir les gens en faire autant. Apre`s des mois de silence, fe^ter le retour du bruit. Thanks for the Noise."
Le duo batterie/chant-basse tourangeau FIRST DRAFT convertit une sensibilité accrue en énergie brute, en empruntant au post-rock, au shoegaze ou au brit rock. La performance technique des deux musiciens est particulièrement impressionnante : alors que la basse à elle seule joue le rôle de plusieurs instruments, la batteuse est également chanteuse ! Face
à une section rythmique intransigeante, le chant se montre à la fois doux, mélodique, viscéral et puissant. Un contraste saisissant qui révèle un univers artistique aussi sombre que porteur d’espoir. Si Marriages et Mogwai fusionnaient, cela donnerait sans doute First
Middle Child voit le jour en 2018 suite à la rencontre de Jodie et Antoine. Depuis l’arrivée d’Alice début 2021, le duo devenu trio nantais concocte un minimalisme indie-folk à l’abri des regards depuis des mois. Écrire, arranger, épurer, le trio cherche surtout à contenir pour mieux tout lâcher dans une intimité rare, qui transperce à l’écoute de leurs premiers morceaux.
Dans la lignée de Julian Jacklin ou encore Big Thief, Middle Child convoque ses propres images tantôt au coin du feu, tantôt au bord du précipice.