« Tourner la tête serait irresponsable. Parler de son époque est presque un devoir, surtout quand il y a autant de blessures, de tensions, de larmes. » Cyril Mokaiesh regarde droit dans les yeux son époque – notre époque. Il reconnaît volontiers que « l’austérité, l’Europe, les attentats, le FN, c’est beaucoup pour un seul album. Je ne pouvais pas faire autrement. »
Dans son nouvel album, il y a également le désamour, le vertige, l’insomnie, mais aussi l’élan, la solidarité, la tendresse, l’enfance, la bravoure, la fraternité. Et la saine colère contre l’ordre du monde dont on voudrait nous faire croire qu’il est juste.Cyril Mokaiesh chante des instants d’une vie – la sienne ou chacune des nôtres. Et cela donne courage, et cela nous grandit forcément.