Comment aurait sonné « no limit on love» de Barry White s’il avait porté des jeans moulant pendant sa période pré-pubère ? Que serait devenu Motörhead si Lemmy avait convolé en justes noces avec Glorya Gainor au son d’Ottawan ?
Passionnés d’archéologie et de musique d’ascenseur, les trois membres d’ultra panda possèdent les réponses à ces questions fondamentales qui paralysèrent naguère Ron Jeremy et obsèdent encore Pascal Nègre. Jean-Ampeg, Jean-Baguette et Jean-Micro dans vos oreilles et soudain, c’est vos pieds qui s’agitent, vos cheveux qui poussent et votre mini-bar qui se vide.
Fondé autour de quatre musiciens issus de la scène indé nantaise (Tinu Scalp, Bantam Lyons, Moskou, Fairy Tales in Yoghourt), le groupe délivre un set qui se veut catchy, sensible et nerveux à la fois.
Contaminé par des formations telles que Deerhoof, Honey for petzi, The Flaming lips, Polvo ou autre Television, Classe Mannequin sert une musique hybride, entre l’immédiateté ludique de la pop, avec son univers mélodique, et les tensions alambiquées et bruitistes du math-rock et de la noise.
Classe mannequin a pu partager la scène avec des groupes, tels que The weeding present, Half moon run, Clara clara, Gum takes tooth, The French cow boy, Hyphen hyphen, Jesus Christ Fashion Barbe, etc.