Leur recette est un savant mélange de différentes influences de la deuxième vague punk, du hardcore américain à la Negative Approach, du post punk anglais froid à la Blitz et du punk rock français à la Camera Silens, pour ne citer que quelques noms.
Syndrome 81 a pris le temps d'affiner ce cocktail, les mélodies sont de plus en plus présentes, les arrangements encore plus travaillés, l'ambiance encore plus froide sans rien perdre de l’énergie des hymnes accrocheurs qui les caractérise. Avec Prisons Imaginaires, les chansons gagnent encore plus en efficacité, et on peut déjà imaginer les prochains concerts où le public reprendra en chœur les refrains savamment formulés. Comme la musique, les paroles sont rudes et froides, ce sont des récits de vie à Brest, le far ouest, loin de la capitale, loin de tout. Syndrome 81 décrit comme personne le spleen du quotidien et l’ennui de la vie à Brest dans des chansons empreintes de grisaille.
MOLDY est un groupe parisien fondé avec une idée claire : faire revivre le hardcore des années 2000, ce son brut, direct et sans compromis qui a peu à peu disparu du paysage européen. Influencés par des formations cultes comme Outbreak, Mongoloids, The Rival Mob ou Bracewar, les membres de MOLDY y ajoutent une touche personnelle, à la croisée des riffs puissants de RZL DZL et d’une énergie viscérale.
Mais MOLDY ne se limite pas à reproduire une époque : à travers leurs textes et leur ambiance générale, ils s’inspirent aussi d’univers plus larges, allant de l’attitude provocatrice de Viagra Boys à la critique sociale acérée de Conservative Military Image. Le résultat : un hardcore nerveux, fun, mais avec du fond – un mélange explosif fait pour secouer les scènes et réveiller les esprits.