Affairé à la musique depuis l’adolescence, Émile Bilodeau se fait connaître du grand public en 2016 avec son premier album Rites de passage. C’est plus de 40 000 copies écoulées, des dizaines de millions d’écoutes en continu, le succès initiateur de «J’en ai plein mon cass» qui a atteint le premier rang du palmarès pop rock BDS et une tournée de près de trois ans certifiée billet d’argent (25 000 billets vendus, via plus de 350 spectacles au Québec et 50 en France et en Belgique). Cette lancée lui a valu le Félix de la Révélation de l’année au gala de l’ADISQ en 2017. Sitôt cette première ronde terminée, il a rappliqué avec Grandeur mature à l’automne 2019, un deuxième album qui, comme son titre l’indique, marque une évolution, affinant la projection du ras-le-bol et le travail de la langue qui lui est si chère. Célébré à la radio avec les extraits «Candy», «Robin des bois» et «Échec et mat», Grandeur mature lui a valu le prestigieux Félix de l’Interprète masculin de l’année au gala de l’ADISQ de cette même année. À travers tout ça, Émile Bilodeau reste abondant et altruiste, notamment en s’impliquant auprès de l’organisme Pour 3 points (visant à favoriser la réussite chez les jeunes) et en donnant des ateliers pour les jeunes à l’école Carignan. Un troisième album paru à l’automne sous Bravo musique, et vibre de l’empreinte distincte que le Québec sait désormais reconnaître