Si le coeur de Moustache Museum bat folk et country depuis l’origine de ce groupe de potes nantais, la tête, elle commence à pencher du côté d’un rock hybride mélangeant folk sudiste, pop orchestrale et blues psychédélique, le tout lorgnant aussi bien vers Jesse Sykes que chez Okkervil River ou Devotchka.
Une dualité poursuivie par Worlds End, leur dernier disque: la simplicité de douces ballades nostalgiques opposées aux longues plages épiques d’un rock toutes guitares dehors.
La tête tourne, le coeur bat - un peu plus vite certes, un peu plus fort aussi - mais toujours à l’ouest, à la conquête de nouveaux territoires.